En tant que sophrologue, je suis souvent confronté à cette question légitime : « Si la sophrologie est efficace, pourquoi n’est-elle pas officiellement reconnue par les autorités de santé ? »
Voici une réponse argumentée, sincère, et documentée.
Les autorités de santé appliquent des critères issus des sciences médicales, avec des méthodologies comme les essais randomisés en double aveugle, mesures biométriques... Ces protocoles sont peu adaptés à une méthode intégrative, individualisée, centrée sur la subjectivité du vécu comme l’est la sophrologie.
Ce n’est pas que la sophrologie n’est pas efficace, c’est que ses effets sont plus difficiles à quantifier avec les outils traditionnels de la biomédecine.
Plusieurs publications scientifiques en France et à l’international attestent de l’intérêt de la sophrologie :
La sophrologie caycédienne est aujourd’hui reconnue et pratiquée dans plusieurs pays européens (Suisse, Espagne, Belgique, Luxembourg), intégrée à des structures de santé publique ou de médecine intégrative.
Rapport Sofrocay – Intégration européenne de la sophrologie, 2022.
La sophrologie repose sur une base théorique solide, un corpus littéraire conséquent, des données de terrain fiables, et des publications scientifiques sérieuses.
Le fait qu’elle ne soit pas encore validée par les autorités de santé n’est pas un désaveu, mais une question de cadre méthodologique.
D’ailleurs, de nombreuses approches thérapeutiques aujourd’hui reconnues comme la méditation de pleine conscience ou l’hypnose médicale ont connu le même parcours.
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